Reconnaissance faciale : la start up Smart Me Up lève 2 M€

Spécialisée dans la reconnaissance faciale embarquée, la start-up grenobloise Smart Me Up vient de boucler un financement de deux millions d’euros auprès des investisseurs privés Xavier Niel (Free), Jacques- Antoine Granjon (vente-privee.com), Jean-David Blanc (Allo Ciné) et Cyril Grislain (investisseur leader de cette levée de fonds), ainsi que de la Banque publique d’investissement (BPI).
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Cette start up accompagnée par la BPI, a mobilisé, dès son premier tour de table, trois autres « super business angels » français – Xavier Gury, Thierry Vandewalle et Pierre-Eric Leibovici – ainsi que des investisseurs privés internationaux, notamment américains et australiens. L’opération ayant été sursouscrite, une levée complémentaire d’un million d’euros est en cours et portera le montant total du financement jusqu’à trois millions d’euros.

 

Une technologie unique sur un marché en pleine explosion

Fondée en 2012 par Loïc Lecerf, docteur en Intelligence artificielle (IA), Smart Me Up est issue des meilleurs laboratoires scientifiques internationaux. Après trois ans de recherche et développement, l’entreprise a mis au point une technologie capable d’extraire en temps réel l’ensemble des informations disponibles sur les visages, tout en gardant des coûts de traitement extrêmement faibles. Sa technologie permet d’intégrer la reconnaissance faciale dans n’importe quelle caméra et amène l’intelligence artificielle dans notre quotidien (voitures, objets de la maison, lieux publics, smartphones, drones, robots, etc.).

La plupart des objets connectés intègrent (ou intègreront) des caméras afin d’analyser leur environnement, de comprendre et de s’adapter intelligemment à l’utilisateur. Avec la technologie Smart Me Up, les objets pourront notamment caractériser l’humain (genre, âge, attributs métriques…), analyser son comportement (émotion, fatigue, attention), l’identifier en temps réel ou collecter des informations en vue d’une valorisation future.

 

De nouveaux moyens pour accélérer le développement commercial et international

Smart Me Up entame aujourd’hui une phase d’accélération de sa commercialisation et de son développement international avec, pour ambition, de devenir leader technologique et acteur incontournable de l’essor de l’intelligence artificielle des objets connectés. Un marché en croissance de 30 %, qui devrait atteindre 6 milliards d’objets d’ici la fin de l’année 2016.

Déjà active auprès de Photomaton ou d’acteurs publics comme la SNCF, l’entreprise souhaite se développer fortement sur le segment des maisons connectées (objets intelligents capables de comprendre leurs environnements et de s’adapter aux habitudes des utilisateurs), de l’automobile (identification du conducteur, analyse de l’attention ou détection de la somnolence), de la sécurité et des lieux publics (alerter sur un danger, détecter une fraude, permettre l’identification), du marché des semi- conducteurs (intégration de la technologie directement au cœur d’un microprocesseur) et du secteur « retail » (analyse qualitative des clients en magasin et marketing interactive).

Loïc Lecerf, CEO et fondateur de Smart Me Up, déclare : « Notre levée de fonds auprès de business angels prestigieux et d’acteurs institutionnels solides va nous permettre de déployer massivement notre solution dans les années à venir. Ensemble, nous allons nous attacher à développer une stratégie commerciale ambitieuse en France et à l’international, tout en continuant à investir dans nos technologies ».

Cyril Grislain, investisseur principal de la levée de fonds, ajoute : « Nous sommes très heureux avec Xavier et Jacques-Antoine d’aider une pépite du génie mathématique et scientifique française à sortir des laboratoires pour devenir un fer de lance de plus de la FrenchTech qui va construire sa place parmi les entreprises technologiques les plus pointues des États-Unis et d’ailleurs ».

Au travers de sa levée de fonds, Smart Me Up pose un pied dans la Silicon Valley, avec Xavier Gury qui rejoint son « board » depuis San Francisco.