Dbee… Au-delà du webcast ( WebTV Claude Cazaubiel )

Depuis dix-sept ans maintenant, Dbee fait du webcast. La diffusion en direct de grands événements constitue le cœur de métier de l’entreprise qui se distingue indiscutablement par la qualité de ses images. « La montée en puissance des débits nous a permis, petit à petit, de nous rapprocher, par les voies IP, des définitions de type broadcast », observe Claude Cazaubiel, directeur de l’agence.
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Le client lui-même, précise-t-il sur notre plateau de Films & Companies, a su accompagner cette montée en gamme. « Nous n’avons pas encore une définition dans notre métier de type classement Iso au niveau qualité, mais il n’en demeure pas moins que les départements IT des grandes entreprises, telles Renault, Sanofi ou Total, disposent en interne d’équipes extrêmement pointues, qui travaillent d’une façon très compétente. Elles ont bâti des intranets suffisamment solides pour pouvoir diffuser à très haut débit ce type d’image. »

La technologie de Dbee n’intéresse pas les seules grandes entreprises, bien de grands événements font appel à ses services. Claude Cazaubiel en détaille deux : les 30 ans (déjà !) du programme Erasmus à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, à Paris, avec des prises de parole d’intervenants (dont François Hollande) et un très grand congrès à deux voix entre un conseiller à l’éducation et Barack Obama qui n’avait pas pu, au tout dernier moment, se déplacer.

« Nous avons utilisé les systèmes de visioconférence IP. Ce système de réseau IP à très haut débit permet de délocaliser les prises de parole où qu’elles soient, dans un niveau de qualité vraiment impressionnant puisque nous récupérons ces images en HD, en 720 et plus, qui sont alors diffusables sur du très grand écran […]. Nos projets mettent de plus en plus à contribution, au-delà du webcast, toute la partie réseau IP pour améliorer les facilités de prise de parole, géographiquement parlant ».

Si Dbee maîtrise parfaitement sa technologie, l’agence vit néanmoins en permanence avec une épée de Damoclès : « Faire du direct, c’est ne pas planter ces rendez-vous souvent très importants, avec des invités aux agendas très chargés. La fiabilité est une condition sine qua non. Le défi technique est amusant à relever, mais engendre pas mal d’adrénaline puisque, vous le savez, on ne maîtrise pas tout sur Internet. Si on a un souci réseau télécom, toute la belle opération tombe à l’eau ! ».

Interrogé sur l’impact que pourrait avoir l’arrivée de la 5G sur son métier, Claude Cazaubiel marque un temps d’arrêt… provoquant un fou rire. Écoutez sa réponse !

 

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