Projecteurs, consoles et gradateurs, ETC et High End Systems en force au Théâtre du Châtelet

Après plus de deux ans de travaux, le Théâtre du Châtelet vient de rouvrir ses portes au public. Si cette rénovation a permis au lieu de retrouver sa splendeur avec le souhait de se rapprocher du décor d’origine, la technique n’est pas en reste avec un important investissement fait auprès de ETC et High End Systems, les deux marques américaines qui continuent leur importante progression en France.
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La régie passe en Eos avec deux consoles Eos Ti et un Ion Xe 20, la gradation en Sensor 3 avec près de 600 cellules sur 7 armoires, 46 SolaFrame 3000 font leurs entrés dans le théâtre parisien et le parc de découpes Source Four LED Series 2 Lustr passe de 12 à 72 unités.

Quelques jours après l’inauguration, rencontre avec Christophe Leuba et Bernard Maby, les deux régisseurs lumière qui assistent Renaud Corler, chef électricien du Châtelet, sous la direction technique de Jacques Ayrault.

C’est justement Christophe qui a vu le premier le potentiel des consoles ETC, en assistant à une session Eos, sorte d’atelier de découverte organisé par ETC à travers la France : « J’ai d’abord assisté seul à une session organisée par Philippe Roy (Field Project Coordinator au sein de ETC) à Saint-Denis. J’ai adoré. Dès que je suis rentré au Châtelet, j’en ai parlé à l’équipe et on a voulu organiser une session Eos avec toute l’équipe. ETC a répondu présent et on a mis ça sur pied en février 2019, avec une partie de l’équipe de l’Opéra Comique venue également assister à cette introduction à l’Eos. »

Les 10 personnes de la brigade lumière ont toutes apprécié, et bien que d’autres pupitres aient été testé et pris en considération dans la réflexion, c’est l’Eos qui s’est imposé comme la meilleure solution pour le théâtre : “notamment grâce à sa simplicité de langage, commente Christophe. Quand on fait le patch, ça parait évident. Mais bien sûr il y a aussi l’outil couleur qui a compté. Au niveau de la gestion des couleurs, il n’y a pas de comparaison à l’heure actuelle sur les consoles.“

Deux consoles Eos Ti sont présentes en régie, mais l’une d’entre elles passe en salle pendant les phases de création. Sur scène, c’est le modèle Ion Xe 20, plus compact, qui a été choisi pour faire les correctifs depuis le plateau.

Même si les choix de la régie et des gradateurs n’étaient en rien liés au départ, la complémentarité entre les gradateurs Sensor 3 et les consoles Eos a également été un point positif pour la marque ETC. « C’est vraiment pratique de pouvoir contrôler les gradateurs depuis les consoles, poursuit Bernard. En plus, c’est très agréable d’avoir le retour d’info directement sur les pupitres. »

Rafraîchie par un système de climatisation également refait à neuf, nous retrouvons donc sous la scène toute la puissance électrique du lieu avec 7 armoires Sensor 3 pour un total de 582 cellules, auxquelles s’ajoutent 24 cellules dans une armoire additionnelle pour l’éclairage de salle. Niveau protocole, l’équipe a choisi de travailler en sACN pour la communication entre les consoles, les gradateurs et les projecteurs.

Au niveau des projecteurs justement, c’est Dushow qui s’est occupé de tout, à commencer par organiser une grande démonstration avec toutes les marques clés du secteur. « La démo de Dushow était superbe car très objective, on a apprécié. Le SolaFrame 3000 est sorti du lot grâce à sa puissance notamment mais aussi sa qualité de couleur et son module de couteaux. » Au total, c’est un important investissement qui a été fait avec pas moins de 46 SolaFrame 3000.

Pour les découpes fixes, le lieu possédait déjà une douzaine de Source Four LED Séries 2, achetées sur une production trois ans plus tôt. Conquis par le projecteur LED de ETC, l’équipe a ajouté 60 unités du même modèle. « Nous avons la version Lustr. C’est une superbe machine avec une émulation tungstène de qualité. Et la gestion des couleurs avec l’Eos, c’est juste incroyable. Il ne consomme rien et il fait une superbe couleur ! »

Équipés d’optique Zoom 25° – 50°, les 72 découpes ETC se marient à la perfection aux SolaFrame 3000 sur les perches du Châtelet pour Les Justes, la pièce d’Albert Camus mise en scène par Abd Al Malik qui a ré-ouvert la programmation du théâtre. Le tout contrôlé depuis l’Eos et alimenté par les armoires Sensor 3, c’est un carton plein pour ETC dans un lieu magnifiquement équipé pour sa reprise.