Libcast réussit son pari avec T. Pesquet et s’envole vers d’autres projets (WebTV Cédric Montet)

L’an dernier Cédric Montet, cofondateur et directeur de Libcast, était venu présenter, sur notre plateau de Films & Companies, sa plate-forme de vidéo en Live destinée aux entreprises. Le voilà de retour avec une très belle actualité et « un grand projet ».
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« Les entreprises utilisent notre technologie pour sécuriser leurs vidéos ; nous sommes complémentaires d’une plate-forme grand public, telle que YouTube. Les contenus que l’on nous confie sont des vidéos destinées à la communication interne, à de la formation, à du e-learning », rappelle-t-il.

« Cette année, nous voulions montrer jusqu’où nous pouvions aller en matière de capacité de montée en charge. Nous avons eu la chance de travailler sur le projet de l’astronaute Thomas Pesquet qui s’adressait à 200 000 étudiants, aussi bien en France qu’à l’étranger. Pendant 20 min, nous avons connecté la station spatiale internationale (ISS) et établi un retour téléphonique pour que les étudiants puissent poser des questions à l’astronaute qui leur répondait. »

« Techniquement, c’était assez compliqué. Il faut savoir qu’il n’était pas possible de se connecter directement à l’ISS pour des questions de sécurité. Le suivi vidéo partait de l’ISS, montait sur un satellite géostationnaire, redescendait dans une île du Pacifique, passait par Houston qui validait l’image, la renvoyait à Toronto, qui la renvoyait à Paris sur la plate-forme. D’où une latence de 5 secondes ! ».

Cette véritable prouesse technologique, Libcast l’a réalisée seul, ne faisant appel à un partenaire que pour la partie animation et la coordination avec les étudiants.

Depuis le début de l’année, l’entreprise connaît une forte croissance (« Nous comptons chaque mois dix nouveaux clients »), laquelle devrait se poursuivre au regard des récents investissements.

« Notre technologie est robuste, nous comptons de nombreux clients, mais nous voulons aller plus loin encore sur l’objet vidéo en ligne, revenir aux fondamentaux, repenser notre produit et notre manière d’aborder la technologie. Nous nous sommes embarqués dans un plan de deux ans, allons investir 800 000 euros accompagnés par le conseil général de la Nouvelle Aquitaine, créer quatre nouveaux emplois sur 2017 et cinq supplémentaires l’an prochain pour relever ce nouveau défi ! ».

Rendez-vous est pris pour un point d’étape dans six mois…

 

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