Muséographie : Panasonic entre dans l’histoire

Avec sa gamme de projecteurs laser et ses écrans display, le géant japonais poursuit son intégration dans les scénographies des musées modernes. Visites de deux lieux emblématiques danois, largement équipés de produits de la marque.*
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La muséographie est entrée dans l’ère numérique depuis plusieurs années déjà. Bien évidemment, le phénomène n’a fait que s’accentuer avec l’apparition des toutes dernières technologies de projection, de la réalité augmentée ou encore de la vidéo à 360°.

Panasonic s’est engouffré dans la brèche de la scénographie, qu’elle soit interactive ou immersive, avec notamment ses outils de projection de dernière génération laser ou encore ses écrans dynamiques. À l’occasion d’un voyage de presse international, le fabricant nous a présenté, sur site, deux études de cas contemporaines.

 

Moesgaard Museum, un grand saut dans le temps

Créé en 2014 et bénéficiant d’une architecture somptueuse, à l’image du savoir faire danois en la matière, le MOMU est un musée exclusivement dédié à la préhistoire et à l’antiquité du pays. Implanté dans la région d’Aarhus, l’établissement abrite des collections remarquables en tous genres (outils, armes, objets divers, squelettes…). L’ensemble de ces pièces est magnifiquement mis en valeur et décrypté dans de très soignées scénographies. Éclairages, conditionnements des espaces principaux et des volumes des corridors, effets sonores et utilisations de la vidéoprojection ou encore de jeux interactifs, tout a été judicieusement pensé.

« Le nouveau bâtiment correspond à la vision à laquelle nous travaillons depuis plusieurs années : avoir un musée où nous pouvons créer ces expositions qui, nous l’espérons, offriront une expérience unique à trois générations », déclare Jan Skamby Madsen, directeur du musée Moesgaard.

Pour cela, toutes les énergies locales ont été mises à contribution. « Nous disposons en interne de nos propres équipes d’archéologues, mais aussi de scénographes et de décorateurs », explique Pauline Asingh, conservatrice et directrice des nouvelles expositions. « Nous souhaitons créer des espaces dans lesquels l’immersion, l’interactivité et la mise en perspectives des objets sont au cœur du dispositif », poursuit-elle.

 

De la projection laser à tous les étages

En se déplaçant dans les environnements scénographiques et en écoutant un récit audio, le visiteur est invité à suivre, par exemple, les traces des Vikings. Les allées sont étroites et pourvues d’effets lumineux parfaitement mesurés.

« À travers le bâtiment et les expositions, notre ambition était de raconter à l’homme des histoires sur l’homme et de créer des expositions culturelles et historiques dans lesquelles les visiteurs s’immergent en utilisant leurs sens plutôt que leur esprit », ajoute Pauline Asingh. Pour cela, ses équipes ont fait appel aux ingénieurs de Panasonic.

Johan Ahrenfeldt, responsable des technologies d’exposition, déclare : « Nous voulions intégrer la conception audiovisuelle dans le processus global de création et concevoir des expositions ambitieuses. C’est pourquoi nous nous appuyons sur le type de partenariat que nous avons avec Panasonic. »

Au total, ce sont une trentaine d’écrans display, de tous formats, et environ soixante-dix vidéoprojecteurs Panasonic répartis sur l’ensemble du musée. Durant notre visite des coulisses techniques du MOMU, l’accent a été mis sur les performances des PT PT-RZ670.

Chacun de ces projecteurs produit une luminosité de 6 500 lumens et, à l’instar des autres outils destinés aux grands espaces de la marque, le PT-RZ670 bénéficie d’un boîtier ultra-compact conférant un grand nombre de fonctionnalités avancées, comme un mode portrait, une projection multi-écrans, ou encore une connexion Digital Link. Le système de refroidissement liquide et la structure sans filtre sont conçus afin d’obtenir une résistance extrême à la poussière. Le bloc optique est, quant à lui, également étanche. Le tout a été aussi pensé afin de réduire au minimum le bruit en fonctionnement et les besoins d’entretien.

« Pour nous, la redondance est essentielle. Le musée rencontre un véritable succès populaire, et la première année nous avons eu bien plus de visiteurs que prévu. En année 1, les expositions ont attiré plus d’un demi-million de visiteurs. Le fait de savoir que chaque projecteur peut fonctionner 20 000 heures sans entretien spécifique nous offre une tranquillité d’esprit », intervient Johan Ahrenfeldt.

Les différents systèmes d’installations permettent de monter les projecteurs aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale en fonction des besoins et des configurations de scénographies. Ils sont équipés d’un système de support multi-écrans qui assemble très précisément les différents écrans grâce à des fonctionnalités de fusion des bords, de nuançage des couleurs et d’agrandissement numérique de l’image.

Le PT-RZ670 est compatible avec le logiciel Multi Monitoring et Control Software de Panasonic. Il en est de même avec le logiciel Early Warning. De plus, la connexion Digital Link transmet les signaux vidéo et les commandes jusqu’à 100 mètres de distance, cela par l’intermédiaire d’un câble unique. Les projections et les éclairages sont synchronisés afin de créer des scènes diurnes et nocturnes impressionnantes de réalisme.

« L’objectif ET-DLE030, à très courte focale, a été un élément clef dans la mise en place de certaines installations. Il nous a permis de respecter nos ambitions concernant l’expérience proposée aux visiteurs, tout en tenant compte de l’architecture du lieu. Il nous offre la possibilité d’être flexibles et d’innover avec ce type de musée », conclut Johan Ahrenfeldt.

 

Projecteur PT-RW330EJ, la grande évasion

À une heure de distance environ du MOMU, c’est dans un tout autre univers que nous conduisait le voyage de presse Panasonic. Dans la ville d’Horsens, le musée de la prison Fængslet redonne en effet vie à un ancien établissement pénitentiaire fermé en 2006. Les technologies audiovisuelles ont cette fois été exploitées afin de donner l’illusion de bâtiments et de cellules encore en activité.

Au total, ce sont quelque 56 projecteurs Panasonic qui se trouvent au centre de cette expérience multisensorielle. Ces outils permettent notamment de créer des ombres de prisonniers en déplacement dans les couloirs. La plupart des projecteurs sont de type laser Solid Shine. Au total, 45 projecteurs PT-RW330EJ ont été placés un peu partout au cœur de la prison.

Les projecteurs Solid Shine ont été retenus pour leur bonne luminosité et le niveau de contraste élevé qu’ils procurent. À cela s’ajoute également leur faible niveau d’entretien. Selon le fabricant, ils peuvent fonctionner jusqu’à sept ans sans aucun remplacement de la source lumineuse ou du filtre.

Une lampe de projecteur classique fonctionne au maximum de sa capacité en permanence. Elle génère donc une luminosité à 100 %, quelle que soit l’image projetée. À l’inverse, les diodes laser sont des sources lumineuses variables. Elles ne fonctionnent au maximum de leur capacité que lorsque cela est nécessaire ; ainsi, elles consomment moins d’énergie et ont une durée de vie plus longue.

Bon nombre de projecteurs sont cachés à l’intérieur des placards et placés à la verticale au-dessus des portes, grâce au capteur optique de la source de lumière laser. Les projecteurs laser peuvent être installés à 360° pour une installation optimale, quel que soit l’angle d’inclinaison. Par ailleurs, ils n’émettent quasiment aucune chaleur, ce qui offre une large palette d’applications.

 

LISTE DES ÉQUIPEMENTS PANASONIC DANS LES DIFFÉRENTES SALLES DU MOMU

• Projecteurs : 20 × PT-RZ470 1 × PT-RW430 10 × PT-DZ680 4 × PT-DZ870 2 × PT-RZ670 1 × PT-DX100

• Objectifs : 4 × ET-DLE030 8 × ET-DLE080 3 × ET-DLE085 1 × ET-DLE150 1 × ET-DLE250

• Écrans: 3 × TH-42FLE7ER 17 × TH-55LF6W 1 × TH-65LFE7E 2 × TH70LF50E 1 × TH-80LFC70E

 

* Article paru pour la première fois dans Sonovision #6, p.26-27. Abonnez-vous à Sonovision pour accéder à nos articles dans leur totalité dès la sortie du magazine.